D’origine mandchoue, Chang Shuhong voit le jour le 21 mars 1905 dans la région du Zhejiang, plus précisément à Hangzhou. Dans sa jeunesse, il poursuit des études sur l’art, dont la teinture et le tissage, à l’école nationale d’art où il en sort diplômé en 1923.

 

En 1923, il est diplômé de l’école industrielle de la province du Zhejiang (actuellement université du Zhejiang), où il étudie la teinture et le tissage. En 1925, il enseigne les beaux-arts dans cette même université.

 

En 1928, il part découvrir la France et arrive à Lyon en novembre. Il y est pensionnaire de l’Institut franco-chinois. Pendant trois années, Chang Shuhong étudie conjointement le tissage, à l’École municipale de tissage, et la peinture, à l’École des beaux-arts. Il s’y exerce, en particulier, à la peinture à l’huile, à laquelle il se consacrera ensuite entièrement.

 

Tout en restant rattaché à l’Institut franco-chinois de Lyon, Chang Shuhong part en 1932 pour Paris afin de s’inscrire à l’École nationale des beaux-arts, où il réalise de nombreux portraits et natures mortes. Inscrit à l’Institut pendant treize ans, de 1928 à 1935, il est l’un des étudiants dont le séjour a été le plus long.


En France, Chang Shuhong participe à de nombreuses manifestations artistiques, salons et expositions, où il est plusieurs fois primé. Il est, d’ailleurs, l’un des premiers artistes chinois dont des œuvres furent acquises par le gouvernement français pour enrichir les collections des musées nationaux (Lyon et Paris).


À son retour en Chine, en 1936, Chang Shuhong occupe successivement de nombreux postes d’administration et d’enseignement, tout en continuant à exposer ses œuvres (Kunming, 1940). Puis, en 1942, il s’éloigne quelque peu de ces activités pour prendre la direction du premier Centre national de recherches sur Dunhuang,

 

En 1942, Chang prend de la distance sur ses travaux quotidiens afin de diriger le Centre National de recherches de Dunhuang. En cette même année, l’Etat chinois donne à Chang la mission d’installer un Institut d’étude sur l’art de Dunhuang. Et depuis, les doubles de ses oeuvres ont été expédiées à Pékin, à Nankin et vers plusieurs autres pays étrangers, ce qui rendit son travail encore plus reconnu.

À partir de cette date, il consacre une grande partie de son temps et de son énergie à l’étude et à la conservation des grottes bouddhiques de Dunhuang, ainsi qu’à la compilation des informations rassemblées à leur sujet. Chang Shuhong ne renonce toutefois pas à son travail de création artistique.

 

Il épouse Chen Zhixiu, également étudiante de l’Institut franco-chinois de Lyon. Leur fille Chang Shana naquit, à Lyon, en 1931 et leur fils Chang Jialing en 1941. Le couple se sépare en 1945.

 

Chang Shuhong épouse ensuite Li Chengxian avec qui il a deux enfants : Jiahuang (1950) et Jiagao (1953).

 

Il décéde en 1994.

 

 

 

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