André Devambez est le fils du graveur, imprimeur et éditeur Édouard Devambez, fondateur de la Maison Devambez à Paris. À sa naissance, son père a vingt-trois ans et sa mère vingt-deux. André grandit dans une ambiance artistique et décide très jeune de devenir un artiste. Dès son plus jeune âge, André Devambez travaille également avec son père. Ils conçoivent dans l’atelier du passage des Panoramas, où se situe la Maison Devambez, papiers à lettres, menus, impressions artistiques et diverses publicités, tous animés d’un fourmillement de vie qui font le succès de la Maison. Il étudie à l’École des beaux-arts de Paris dans l’atelier du peintre Benjamin Constant, et reçoit aussi des conseils de Gabriel Guay et de Jules Lefebvre à l’académie Julian.

Il obtient le grand prix de Rome en peinture de 1890 et se lie d’amitié avec le peintre Adolphe Déchenaud dont il fait le portrait lors de son séjour à la Villa Médicis.

Chef d’atelier de peinture à l’école nationale supérieure des beaux-arts de 1929 à 1937.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (42e division).

Le peintre :

Devambez oriente son art vers les représentations de scènes de la vie moderne. Le musée d’Orsay à Paris conserve neuf de ses œuvres, dont son tableau le plus connu, La Charge. Cette scène de rue dramatique, peinte en 1902, montre la violente confrontation entre la police et les manifestants sur le boulevard Montmartre, vue de la fenêtre d’un étage élevé. Cette perspective plongeante se retrouve régulièrement dans l’œuvre de Devambez, tout comme les tableaux peints souvent sur bois en petit format, connus sous le nom de « tous-petits ».
Le seul oiseau qui vole au-dessus des nuages – 1910 – Musée d’Orsay
Le seul oiseau qui vole au-dessus des nuages (1910), Paris, musée d’Orsay.

En 1910, il est invité à réaliser des panneaux décoratifs pour la nouvelle ambassade de France à Vienne. Il choisit comme thème les inventions de son temps, peignant le métro, un omnibus, un avion, un aéroplane.

Le dessinateur et graveur :

André Devambez produit un nombre considérable de dessins, y compris un album de douze eaux-fortes, issues d’un tirage limité à 150 exemplaires en 1915. Les douze gravures de cet album représentent des scènes de la Première Guerre mondiale, aux titres suivants : Le Froid, Les Trous d’obus, Le Bouclier, L’Incendie, Un Schrapnell, La Pluie, L’Espionne, Les Otages, Gare la Marmite, Les Réserves, Le Charbon, Le Fou.

L’illustrateur :

Devambez écrit et illustre aussi des livres. Auguste a mauvais caractère (1913) est un livre pour enfants avec ses illustrations coloriées à la main par le maître du pochoir stencil technique, Jean Saudé. Les illustrations originales sont présentées à une exposition l’année suivante au palais de Glace. C’est le premier d’un grand nombre de livres pour enfants, Histoire de la petite Tata et du gros patapouf, Les Aventures du Gros Patapouf et Les Aventures du Capitaine Mille-Sabords. Ces histoires trouvent probablement leur origine lorsque André Devambez les racontait à ses deux enfants, l’archéologue et conservateur des antiquités grecques et romaines du Louvre, Pierre Devambez (1902-1980), et Valentine (1907-?), sa fille artiste.

André Devambez illustre également des ouvrages d’Émile Zola (La Fête à Coqueville), Charles Le Goffic (Le poilu a gagné la guerre, 1919), et Claude Farrère (Les Condamnés à mort).

 Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article André Devambez de Wikipédia en français (auteurs)

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