Gaston Chaissac est né en 1910, à Avallon, dans une famille pauvre. Son père  cordonnier déserte vite le foyer. Il quitte l’école à 13 ans et travaille comme apprenti bourrelier, cuisinier.


En 1936, il rencontre à Paris des voisins de son frère les peintres allemands Otto Freundlich et Jeanne Kosnik-Kloss.


Le couple qui dirige une école d’art l’initie à la peinture, l’encourage et le conseille. C’est le début de sa carrière artistique.


À l’automne 1937, Chaissac tombe gravement malade. Une tuberculose est diagnostiqué.


En décembre 1938 a lieu sa première exposition personnelle à Paris. Gleizes et Albert Delaunay s’intéressent vivement aux travaux qu’il y présente.


En 1942, à l’invitation d’Albert Gleizes, il part pour Saint Rémy de Provence. Tout en travaillant chez un bourrelier, il peint dans l’atelier de Gleizes grâce auquel il fait la connaissance d’André Lhôte. Il se marie à la fin de l’année et Camille accouche trois jours plus tard de leur unique enfant, Annie. En 1943, Chaissac présente sa deuxième exposition à Paris, à la Maison des intellectuels. Raymond Queneau, amené par Jeanne Kosnick-Kloss, la voit et l’apprécie. 


La même année il se marie et s’installe en Vendée où son épouse a un poste d’institutrice. Très isolé, confronté aux sarcasmes des villageois,  il dessine et peint à l’huile. Son extrême pauvreté l’oblige à utiliser de multiples supports, souvent de récupération, des bassines, des bidons cabossés, des troncs d’arbres, des épluchures de courges. Il dit réaliser une « peinture rustique  moderne ».


Il expose au Salon des Indépendants où Raymond Queneau, Jean Paulhan et Jean Dubuffet le remarquent et entame avec eux une relation épistolaire suivie. Jean Dubuffet réuni en 1951, ses lettres et poèmes dans « l’hippobosque au bocage » publié chez Gallimard. 


Chaissac est très tôt intégré à la collection de Dubuffet, et exposé dès 1948 avec les autres créateurs du Foyer de l’art brut. Mais en 1963 est créée la seconde Compagnie de l’art brut, au moment du retour de la collection d’Amérique. Dubuffet doit alors revoir les fondements idéologiques qui définissent l’art brut, ce qui aboutit à la création d’une « Collection annexe » (qui prendra le nom définitif de Neuve Invention) dans laquelle il place Chaissac .


Il réalise des compositions abstraites, des réseaux d’écailles, de cellules  et de spirales de plus en plus cernées de noir à l’image de l’art du vitrail. Il utilise des  rouges plutôt agressifs qui alternent avec des roses et des oranges « sucrés » posés en aplat Il montre des bêtes monstrueuses, des visages, des personnages, plus rarement un bouquet ou un  paysage. Les dessins d’enfants, la préhistoire, l’art africain l’inspirent. Il tire partie du hasard et de l’accident. Tout éveille sa création. Des déchirures, des cassures, des nœuds de planches, des dessins d’enfants. « Nulle forme prévue d’avance, au fur et à mesure de l’exécution je sais où il faut aller » Il réalise des compositions abstraites, des réseaux d’écailles, de cellules  et de spirales de plus en plus cernées de noir à l’image de l’art du vitrail. Il utilise des  rouges plutôt agressifs qui alternent avec des roses et des oranges « sucrés » posés en aplat Il montre des bêtes monstrueuses, des visages, des personnages, plus rarement un bouquet ou un  paysage. Les dessins d’enfants, la préhistoire, l’art africain l’inspirent.

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